Objectifs

Population ciblée.

Tous les salariés sont concernés par la prévention des problèmes de dos. Du manutentionnaire jusqu’au collaborateur qui travaille assis. De la personne qui porte du lourd à la personne qui reste debout toute la journée. Les contraintes sont différentes mais les risques sont tout aussi importants. Le message est le même pour ces deux populations. Cependant, les solutions trouvées par les collaborateurs sont souvent très différentes et pertinentes.

Le message passé.

Le message passé est double. Le dos a besoin de mouvement et il faut faire à peu près autant d’extension lombaire que de flexion lombaire. Cette notion de flexion et d’extension lombaire sans avoir suivi mon intervention peut paraître compliquée et technique. Elle ne l’est en fait pas du tout. Grâce à différentes images (le dos fonctionne comme un compte en banque ou l’image d’un hamburger) cela devient facile à comprendre.

Quel ton j’adopte ?

En matière de prévention, faire peur est risqué. On s’expose à un effet boomerang si la solution proposée est trop compliquée (le fumeur qui va augmenter sa consommation de tabac suite à une publicité contre le tabac). A l’inverse, l’humour permet d’éviter cet effet boomerang. C’est pourquoi j’évite au maximum la culpabilisation et la peur pour favoriser les messages positifs exprimés dans la bonne humeur.

Pédagogie utilisée

Le learning by doing.

L’idée est toujours la même : comprendre et ressentir comment fonctionne son dos. Une fois que l’on a compris comment fonctionnait son dos, on peut adapter son quotidien comme on l’entend et comme on en ressent le besoin.
Je démarre toujours par les connaissances des collaborateurs (« Est-ce que vous avez déjà eu mal au dos ? A quelle occasion ? »), puis je crée un questionnement qui débouche sur des hypothèses : « Quelles sont les causes du mal de dos ? ». Ces hypothèses seront à valider au terme d’une expérimentation et/ ou observation lors de petits ateliers. Cette démarche d’investigation est comparable à la démarche scientifique. Un questionnement entraîne une investigation pour aboutir à des connaissances.
On se pose des questions, on teste sur soi, on ressent pour comprendre. Une fois qu’on a compris, on trouve les solutions afin d’améliorer son poste de travail et/ou ses habitudes.

Présentation de différents ateliers.

Les supports pour les differents ateliers sont nombreux et divers afin de parler à tous “les cerveaux”. Il y a un simulateur d’hernie discale à tester, des photos des postes de travail de différents collaborateurs à critiquer (avec bienveillance), des exercices à faire tous ensemble, un quizz interactif en groupe ou à plusieurs. Et depuis peu, un jeu sur le dos a été mis en place.